Mon roman _ Prologue + Chapitre 1

 Coucou ! 

J'ai commencĂ© Ă  Ă©crire une histoire en janvier 2022 et aujourd'hui, j'ai enfin fini le chapitre 1 ! Rectification : j'ai enfin fini de le taper Ă  l'ordi !  Je voulais vraiment vous partagez ce dĂ©but... Je n'ai pas encore trouvĂ© de titre, si vous avez des propositions...(Enfin pour l'instant, vous n'en savez pas beaucoup😅) 

Je vous explique un peu pour vous plongez dans l'ambiance : c'est une fille de 11 ans qui va vivre des aventures (trĂšs original, dis donc !). Ses parents sont morts quand elle Ă©tait toute petite, et depuis elle parcourt le monde aux cĂŽtĂ©s de sa grande sƓur, journaliste. Cette annĂ©e, elle va habiter chez une amie de sa sƓur, qui, au fil de l'histoire, va se rĂ©vĂ©ler bien plus qu'une simple amie... 

Je vous laisse découvrir le prologue ainsi que le premier chapitre !


Prologue/Flashback
- Dis, Lizzy Liz, pourquoi tu pleures ? demande une petite voix enfantine.
- Parce que je suis triste, répond une autre voix féminine, plus grave que l'autre.
La petite fille observe les gens autour d'elle.
- Et les autres, ils pleurent parce qu'ils sont tristes, eux aussi ?
La jeune femme hoche la tĂȘte. Puis sa petite sƓur lui demande encore :
- Pourquoi es-tu triste, Lizzy Liz ?
"Lizzy Liz" ne répond pas. AprÚs une profonde réflexion, elle dit :
- Parce que.
La petite fille fronce les sourcils. Puis tout Ă  coup, elle reprend la parole :
- C'est quoi la mort ?
- C'est... C'est un peu comme un long sommeil dont on ne se réveille jamais, répond finalement la jeune femme.
- Alors Papa et Maman ne vont jamais se réveiller ? On ne va jamais les revoir ? demande curieusement la petite.
Sa grande sƓur soupire et la prend sur ses genoux.
- Non. Non, Blanchounette, on ne va jamais revoir Papa et Maman.
Et Lizzy Liz serre Blanchounette dans ses bras, de grosses larmes dĂ©valant ses joues et mouillant les cheveux de sa petite sƓur, tandis que le souvenir se dissipe peu Ă  peu dans la brume...

Chapitre 1

- Tu fais bien attention dans l’avion, tu n’oublies pas tes bagages, si tu as faim ou soif, je t’ai tout mis dans ton sac. S’il y a un souci, tu peux aller voir l’hĂŽtesse de l’air. Quand tu arrives Ă  l’aĂ©roport, un taxi t’attendra lĂ -bas.Tu m’appelles quand tu arrives chez Lynda. Et comportes-toi bien !

- Ne t’inquiĂštes pas, Lizzy Liz ! Tout va bien se passer et je vais ĂȘtre sage comme une image, promis !, je lui rĂ©ponds.

Ma grande sƓur sourit et me serre contre elle.

- Allez, Blanchounette ! C’est l’heure !

Je fais un dernier bisou Ă  Liz et me dirige vers la douane. Une fois passĂ©e, je regarde l’heure. Il reste vingt minutes avant l’embarquement. J’entre dans un magasin, achĂšte deux magazines et ressort. Puis je me dirige vers la salle d’embarquement.
Je m’assieds sur un des siĂšges gris et regarde autour de moi. A ma droite, une famille occupe toute une moitiĂ© de rangĂ©e. Les deux enfants se disputent pour savoir qui va avoir les bonbons en premier. Le dernier fond en larmes, alors la maman lui donne une sucette. AussitĂŽt, l’autre se prĂ©cipite et en rĂ©clame aussi. Pff

A ma gauche, un couple est en train de se disputer.

- ArrĂȘte un peu ! Tu es toujours sur ton tĂ©lĂ©phone. Parle-moi !

- Pour t’entendre te plaindre toutes les cinq minutes ?

Heureusement, une voix dans les hauts-parleurs annonce l’embarquement, arrĂȘtant les deux enfants et les deux Ă©poux de se chamailler.
Je montre mon billet et mon passeport, avance dans le couloir et rentre dans l’avion. Je m’assieds au fond, prĂšs du hublot, et attache ma ceinture. L’hĂŽtesse de l’air fait son petit discours sur la sĂ©curitĂ© et blablabla, nous souhaite un bon voyage et va s’asseoir.
L’avion dĂ©marre, roule de plus en plus vite, prend de la vitesse et
 On est dans le ciel.
Je devrais ĂȘtre habituĂ©e, vu tous les voyages que j’ai fait depuis toute petite, mais cette fois, mon petit-dĂ©jeuner que j’ai mangĂ© plus tĂŽt avec Liz ne passe pas. Peut-ĂȘtre parce que c’est la premiĂšre fois que je voyage seule
 Ma grande sƓur, Liz, est journaliste. Depuis toute petite, elle me traĂźne de voyage en voyage, de pays en pays, de ville en ville. Mais cette annĂ©e, Liz a dĂ©cidĂ© que c'Ă©tait mieux que je reste sur place. Elle m’a donc envoyĂ© chez une amie, chez qui je vais habiter cette annĂ©e.
Je sors mes écouteurs de mon sac à dos blanc couvert de graffitis, petits mots et dessins en tous genres, vestiges de mes voyages et de tous mes amis rencontrés pendant ceux-ci.
BientÎt, les premiÚres notes de ma chanson préférée résonnent dans le creux de mes oreilles.
Je me penche en avant et regarde Ă  travers le hublot. En dessous, un gros duvet blanc, Ă  travers lequel je perçois des petites taches de vert. Au dessus, un ciel bleu comme
 comme le ciel et un grand soleil Ă©clatant.
Je recule et pose ma tĂȘte contre l’appuie-tĂȘte. Petit Ă  petit, mes yeux se ferment et je m’endors, malgrĂ© Soprano qui me hurle dans les oreilles.
Quand je rouvre les yeux, l’hîtesse de l’air passe entre les siùges pour distribuer boissons et nourriture.
- Tu veux quelque chose, ma jolie ? me demande-t-elle gentiment.

- Merci, j’ai dĂ©jĂ  mon repas !

Je sors ma boĂźte dĂ©jeuner de mon sac, dĂ©plie la table incrustĂ©e dans le siĂšge Ă  l’avant et la pose dessus. Elle contient deux sandwichs avocat-saumon, deux sandwichs beurre de cacahuĂšte-Nutella, une bouteille de jus d’abricot et un sachet de bonbons.
Une fois mon dĂ©jeuner terminĂ©, je rouvre mon sac et sort les magazines que j’ai achetĂ©s plus tĂŽt. Tout en lisant les derniĂšres actus, j’entame mon sachet de Dragibus noirs, mes prĂ©fĂ©rĂ©s. Sauf que trente minutes plus tard, j’ai tout lu et tout mangĂ©. Aaargh, c’est trop long..! J’essaie de dormir, mais c’est impossible. Alors j’allume la tablette devant et regarde un film
 Qui est tellement ennuyeux, que, cette fois, je m’endors pour de bon.
Quand je me rĂ©veille, l’avion entame son atterrissage.

- 
 fait 25 °C, avec un grand soleil. Merci d’avoir choisi notre compagnie, au revoir et à bientît !

J’attrape mon sac Ă  dos et ma veste puis sort de l’avion. L’hĂŽtesse de l’air me souhaite une bonne journĂ©e. Avant de rĂ©cupĂ©rer mes bagages, je passe aux toilettes et j’en profite pour me passer un peu d’eau sur le visage. Puis je sors et me dirige vers le tapis roulant. Je scrute toutes les valises, une Ă  une, cherchant les miennes. Enfin, j’aperçois une tache de bleu pastel dans un ocĂ©an de couleur sombre. Étant probablement la seule Ă  avoir une valise de cette couleur, je m’approche
 Et une vieille dame empoigne MA valise.

- Attendez, madame ! C’est ma valise ! je m’écrie, sĂ»re de moi.

- Écoutez, jeune fille, je n’ai rien Ă  faire d’une petite insolente dans votre genre. J’ai une importante rĂ©union dans quelques heures et un taxi Ă  prendre, alors laissez-moi partir.

- Madame, je vous en prie, vous faites erreur
 Regardez, l’étiquette est Ă  mon nom, Blanche Fontaine !

- Jeune fille, j’ai perdu assez de temps comme ça ! rĂ©pond-elle d’un ton tranchant.

- Mais


- Il n’y a pas de mais qui tienne ! me coupe-t-elle. Et en espĂ©rant ne jamais vous revoir !

Et elle s’éloigne avec des grands pas, ma valise Ă  la main. Je peste intĂ©rieurement. Ah, les adultes d'aujourd'hui ! Ils pensent qu’ils ont toujours raison. Les adultes devraient apprendre Ă  Ă©couter les plus petits qu’eux ! MalgrĂ© tout, je sais que courir aprĂšs cette dame ne changera rien, alors je me tourne vers un agent de sĂ©curitĂ©.

- Monsieur, une dame ùgée vient de me prendre ma valise. Elle ne veut rien entendre, et refuse de me la redonner.

L’homme me dit de me rasseoir et va voir les gens de l’aĂ©roport. Pour me rassurer, je sers mon porte-clĂ©s nounours qui a la fourrure toute douce. Soudain, mon tĂ©lĂ©phone vibre dans ma poche. C’est Liz. Je dĂ©croche.

- Tout va bi-Qu’est-ce qui ne va pas ? me demande-t-elle dĂšs qu’elle voit ma tĂȘte.

- Oh, euh
, je ne peux pas rĂ©sister Ă  Liz, elle me fait tout avouer en un seul mot. Une mamie aigrie vole ma valise, prĂ©tend que c’est la sienne et se casse avec. J’ai prĂ©venu un garde, je crois qu’il est allĂ© voir le personnel de l’aĂ©roport.

Je ne suis pas du tout crĂ©dible en mode “je la joue cool, tout va bien, tu n’as pas Ă  t’inquiĂ©ter”, et ma sƓur s’en rend vite compte. Surtout Ă  cause de mon regard fuyant.

- Tu trouves ça vraiment si terrible ? me demande Liz en souriant.

Quoi ?! Moi qui me prĂ©parait Ă  une vague de panique ! Je croyais qu’elle allait venir illico presto, et au lieu de ça, elle reste calme et posĂ©e.

- Euh
 Tu es sĂ»re que ça va, toi ? je rĂ©ponds, un peu inquiĂšte de sa rĂ©action.

Liz éclate de rire.

- Bien sĂ»r que oui ! C’est juste que, vu ton expression, tu t’inquiĂštes plus de ma rĂ©action que de ta situation plutĂŽt
 ennuyante, en effet. Mais je suis sĂ»re que l’aĂ©roport va trouver ta valise tout de suite !

Hmm
 Je suis peu convaincue.

- Allez, Blanchounette
 Fais-moi confiance, s’il-te-plaĂźt ! Combien de fois me suis-je trompĂ©e ?

- Hmm, laisse-moi réfléchir
 Toutes les fois ?

Liz Ă©clate de rire. Tiens, qui voilà


- Bon, euh, je vais devoir te laisser. L’agent revient avec ma valise, je dĂ©clare.

- Et une bonne fois de plus ! plaisante Liz. Bisous, Blanchounette !

- Bisous, Lizzy Liz !

Et on raccroche. Le vigile me tend ma valise et m’explique que la vieille dame a des troubles de mĂ©moire (pas Ă©tonnant, vu son Ăąge) et qu’elle a cru que c’était ses bagages. Non, mais franchement
 Je remercie le monsieur et rĂ©cupĂšre mon autre valise (jaune, celle-ci).
Je sors dehors, oĂč un taxi m’attend.

- Mlle Blanche Fontaine ? demande le chauffeur. Vous pouvez monter Ă  bord, ajoute-t-il quand je hoche la tĂȘte.
Je rentre dans la voiture, m'assoit et attache ma ceinture.

- Direction la maison de Lynda Sourire ? vérifie le chauffeur.

- Tout Ă  fait !

- Je vous prĂ©viens, cela risque d’ĂȘtre un peu long, Ă©tant donnĂ© qu’elle habite dans le sud de l’üle.

- Ah, euh, d’accord


Je ne me suis pas du tout renseignĂ©e sur l’üle oĂč je vais loger cette annĂ©e, ni oĂč habite Lynda exactement. D’habitude, Liz se charge de guide. Cette fois, elle m’a dit tout au plus que la maison de Lynda est grande et confortable et que je vais sĂ»rement m’y plaire.
On roule pendant environ une heure dans un silence complet, jusqu’à ce que le chauffeur prend la parole :

- Nous allons bientît passer par la voie continentale, qui relie le nord et le sud de l’üle. Il y a beaucoup de trafic, donc cela risque de prendre un moment. En revanche, vous pourrez profiter de la vue.

On continue d’avancer, quand on dĂ©bouche sur une grande autoroute remplie de voitures. Mais ce n’est pas le nombre inimaginable de vĂ©hicules qui me coupe le souffle. C’est que des deux cĂŽtĂ©s de l'autoroute, on peut voir la mer, d’un bleu limpide. C’est juste magnifique. Sans que je puisse m’en empĂȘcher, un “wahou” Ă©merveillĂ© s’échappe de mes lĂšvres. Je reste tĂ©tanisĂ©e tout le long de la traversĂ©e. Enfin, on en est sortis de la file interminable de voitures.
Mais lĂ , je comprends enfin la diffĂ©rence entre le nord et le sud d’Anglora. Si le nord grouillait de bruit, de population, d’agitation, le sud est un ocĂ©an de paix. Devant moi s’étendent des prĂ©s, des champs, des forĂȘts Ă  perte de vue. Une vraie merveille. Tout ici inspire le calme et la nature, de la grande baie que j’aperçois vaguement sur le cĂŽtĂ©, Ă  la prairie constellĂ©e de minuscules fleurs jaunes Ă  notre gauche.
On roule pendant une demi-heure dans ce paradis naturel, jusqu’à ce qu’on s’arrĂȘte devant un chemin parsemĂ© de graviers. Un panneau indique “ Le sentier des songes”.

- Je vais m’arrĂȘter ici, mademoiselle. Mon taxi n’a plus le droit d’avancer.

Le chauffeur sort mes bagages du coffre et dĂ©marre, me laissant plantĂ©e lĂ , mon sac sur le dos et une valise dans chaque main. Eh bien
 J’imagine que la maison se trouve au bout, et je n’ai pas le choix, si ? J’avance sur le chemin, quand je dĂ©bouche soudain de l’autre cĂŽtĂ© du tournant. Une grande maison blanche se dresse fiĂšrement devant moi. Une plaque de fer collĂ©e sur un des murets encadrant la porte annonce “ Demeure de la peintre du Lac aux Étoiles ”. Je souris et je pousse lĂ©gĂšrement le portail ornĂ© de dĂ©licates gravures. Il s’entrebĂąille en grinçant un peu puis cĂšde et s’ouvre complĂštement.
J’entre dans une terrasse, qui, vu les touffes d’herbes sĂ©chĂ©es dĂ©passant d’entre les dalles sur le sol, Ă  l’air abandonnĂ©e. Un peu déçue, je m’approche de la porte et appuie sur la sonnette. Une minute s’écoule, puis une autre. Je suis sur le point de toquer quand la porte s’ouvre.
Une jeune femme se tient dans le cadran de la porte. Elle porte une salopette en jean tachĂ©e de peinture. Ses cheveux noirs et bouclĂ©s sont rassemblĂ©s en un chignon fait Ă  la va-vite, retenus par deux pinceaux. D’une main elle tient un pinceau, de l’autre une palette de peinture. Ses grands yeux noisettes, cachĂ©s derriĂšre des lunettes Ă  monture dorĂ©e, me sourient chaleureusement.

- Blanche ! s'Ă©crie-t-elle en m’embrassant. Qu’est-ce-que tu as grandi !       

Elle me serre dans ses bras et m'entraßne à l'intérieur. Lynda sent bon...

- Entre, entre ! m'invite-elle en attrapant une de mes valises tandis que je prends l'autre. Viens, je te fais visiter.

Je la suis dans un couloir un peu sombre. Elle me fait d'abord visiter le cÎté gauche du couloir.

- Alors, dans l'ordre, il y a les toilettes, la salle Ă  manger et la cuisine.

Si l'extérieur laissait penser à une vieille bùtisse, l'intérieur est trÚs moderne.

Lynda ouvre d'abord une petite porte Ă  l'Ă©cart (les toilettes), puis deux portes sĂ©parĂ©es de 3 mĂštres. La premiĂšre des deux derniĂšres donne sur une salle Ă  manger avec une longue table en bois et des chaises blanches matelassĂ©es. Dans un coin reculĂ©, une porte mĂšne Ă  une cuisine trĂšs moderne, avec des placards blancs et brillants. Il y a un un comptoir dans le mur du fond, oĂč l'on peut manger Ă  4 ou 5.

Tiens... Je n'avais pas remarqué en entrant dans la piÚce, mais maintenant je sens une délicieuse odeur de cannelle embaumer toute la cuisine.

- Mmmh...

J'hume l'air. Lynda sourit.

- J'ai fait des biscuits à la cannelle pour le goûter. On finit rapidement la visite et on pourra passer à table. Allez, viens, si tu ne veux pas qu'ils refroidissent !

On ressort dans le couloir. Lynda pousse ensuite une porte qui s'ouvre sur une petite salle de bain qui comporte une douche et un lavabo.

- Donc, voici la salle de bain, m'explique Lynda. Tu peux te doucher ici, mĂȘme si personnellement je prĂ©fĂšre celles Ă  l'Ă©tage.

Je sors de la salle de bain Ă  sa suite, puis rentre derriĂšre elle dans une autre piĂšce. C'est un salon Ă©norme, dont l'un des murs est une large porte-fenĂȘtre. DerriĂšre celle-ci, on peut voir un grand lac entourĂ© de saules pleureurs roses et violets.

- Voici le lac Amora, m’indique Lynda en pointant du doigt la grande Ă©tendue d’eau. On dit que son eau serait enchantĂ©e, et qu’elle aurait des pouvoirs surnaturels, principalement grĂące aux arbres autour, prĂ©tendus magiques
 Mais dĂ©pĂȘchons-nous ! Je ne vais pas continuer Ă  te raconter toutes les lĂ©gendes du coin, surtout que nous avons encore l’étage Ă  visiter et des biscuits Ă  manger !

Je regarde une derniÚre fois les canapés immaculés et la moquette blanche, la table basse en verre et le lustre en cristal pendu au plafond, puis je sors du salon.
Cette fois-ci, on emprunte un élégant escalier en bois poli situé au fond du couloir, qui débouche sur un autre couloir.
La premiĂšre porte Ă  gauche donne sur une large piĂšce vide hormis une grande armoire contre un mur. Quant au long mur qui fait face Ă  la porte, il s’agit d’une baie vitrĂ©e semblable Ă  celle au rez-de-chaussĂ©e.

- Et voici ta future chambre. Cette-nuit, tu dormiras dans la chambre d’amis, et demain, on achĂštera tout le mobilier nĂ©cessaire ! ajoute Lynda avec un sourire malicieux.

J’éclate de rire tandis qu’elle referme la porte et ouvre celle d’en face.

- Ladite chambre d’amis, indique Lynda en posant une de mes valises sur la moquette.

A mon tour, je dĂ©pose mon autre valise et mon sac sur le sol, puis on quitte cette chambre aux murs couleur vert olive pour faire un saut dans celle d’à cĂŽtĂ©.
Un grand lit Ă  baldaquin blanc trĂŽne au milieu de la chambre de Lynda. A ses cĂŽtĂ©s se trouve une petite table de chevet. Un livre et son marque-page ainsi qu’une boĂźte de cachets sont sortis. Une penderie est incrustĂ©e dans le mur, et un grand miroir domine la piĂšce du haut de la cheminĂ©e. Dans un coin, une porte donne sur une salle de bains privĂ©e. Puis on sort et Lynda ferme la porte derriĂšre nous.
On passe devant une autre porte.

- Mon bureau. Je ne te fais pas visiter, c’est un vrai bazar Ă  l’intĂ©rieur, sourit Lynda, lĂ©gĂšrement gĂȘnĂ©e.

Juste avant qu’elle ne claque la porte, j’ai le temps d’apercevoir un bureau croulant sous des piles de papier.

- Au fond, il y a une autre salle de bains et des toilettes, m’informe mon hîte. Et enfin, le clou de la visite
 Mon atelier !

Que je vous explique : Lynda Sourire est une grande peintre, cĂ©lĂšbre dans le monde entier. Qu’elle accepte de m’accueillir chez elle cette annĂ©e est un vĂ©ritable honneur et j’ai hĂąte de voir comment elle travaille.
Quand j’entre enfin, c’est une grande verriĂšre abritant tableaux, peinture, pinceaux, crayons, dessins et croquis qui m’attend. La lumiĂšre inonde l’atelier, le rendant encore plus féérique.
Je contemple le tableau le plus proche. C’est un petit oiseau bleu, perchĂ© sur une branche d’arbre. Tout y est reprĂ©sentĂ© dans les moindres dĂ©tails, de la plus petite plume au plus insignifiant reflet du soleil. J’entends presque le chant de l’oiseau et le bruissement du vent dans les feuilles.

- C’est magnifique
 je souffle.

- Alors je te l’offre ! me propose Lynda.

- Vraiment ?

- Vraiment ! acquiesce-t-elle en souriant. Tu pourras l’accrocher dans ta chambre demain.

- Oh, merci, merci, merci !!! Je l’adore ! je m’écrie.

- Mais de rien ! rie mon hÎte. Allez viens, il est temps de goûter !

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je suis dans la cuisine.

- Tu dois te dire que cette maison est bien grande pour une personne ! Eh bien, c’est parce qu’à l’époque, j’y vivais avec mes deux sƓurs et mes parents. Ma sƓur aĂźnĂ©e, Margo, dormait dans ta chambre, mes parents dans ma chambre, et Chine et moi, ma petite sƓur, dans la chambre maintenant transformĂ©e en atelier, me raconte Lynda en sortant les biscuits du four.

Et tandis que je croque dans mon biscuit Ă  la cannelle, je me dis que mon sĂ©jour ici commence dĂ©cidĂ©ment trĂšs bien ! 

Alors ? Vous en pensez quoi ? Dites-moi si vous avez remarquĂ© des incohĂ©rences, des rĂ©pĂ©titions, des fautes, etc... Je suis ouverte Ă  tous vos avis, propositions et conseils ! 

Bisous pailletĂ©s ! 😘✹

Mademoi-Zùle Cosma 💜

Commentaires

  1. Woah ! J'aime déjà beaucoup tes articles, tellement bien écrits, mais là...! C'est magnifique, continue comme ça ! J'ai hùte de lire la suite !

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